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Les chevaux durant la guerre

Depuis l’utilisation courante des chevaux et surtout un besoin de production toujours plus élevé, les mœurs font des animaux des « machines ». Le travail se fait jusqu’à l’épuisement en cas de maladies ils ne sont pas toujours soignés et bien souvent lors d’accident ils sont les grands oubliés, laissé à leur sort.


En 1914 l’armée est encore peu motorisée, la cavalerie est donc indispensable. On va alors réquisitionner les chevaux de traits pour la traction mais aussi les chevaux pour la cavalerie. Avant la guerre on trouvait déjà des services de recensements des équidés où l’on préparait les chevaux au dressage ou encore à l’attelage dans le bruit. Des recensements annuels des équidés étaient aussi effectués tous les ans dans les mairies. Dans le cadre d’une réquisition, les animaux sont soumis à des barèmes tarifaires. Ensuite, les chevaux sont « triés » sur leurs aptitudes à quelques exercices. Par exemple, dans un petit village du nord la guerre aura réquisitionné la moitié des chevaux disponibles.

Malgré l’image que l’on peut en avoir, les réquisitions n’étaient pas faites sans résistances. En effet, les fermiers avaient eux-mêmes besoin de leurs chevaux.

A la fin de la première guerre mondiale c’est plus de 8 millions de chevaux qui ont rejoint les rangs de l’armée, un million d’entre eux ne rentreront jamais. Lors de la seconde guerre on retrouvera aussi des chevaux mais en nombre moindre, ils se sont plutôt retrouvés au front par dépit comme les pénuries de carburants. D’une autre part les bombardements du déparquement toucheront accidentellement plus de 10 000 chevaux au total.

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