Nous allons poursuivre notre découverte des chevaux dans les hauts de France par le sort des chevaux durant la grande guerre. Ici nous verrons particulièrement la bataille de la Somme.

Abbeville était le cœur de ces chevaux car c’était ici qu’était implanté les hôpitaux vétérinaires anglais, d’ailleurs les soldats anglais comptaient 18 000 vétérinaires contre 3 200 français. On estime qu'un cheval sur 7 a été touché par les armes, un quart ont souffert des harnais et un quart de la gale. Rien que le premier jour de la bataille de la somme les anglais ont perdu 7 000 chevaux. Ici les soldat de la somme sont anglais, les chevaux sont donc légèrement mieux traités que leur homologue français qui abattent les chevaux plutôt que les soigner, mais cette alliance vas permettre d'éveiller les français sur le sort de chevaux et briser le Mythe du "cheval-machine". On a vu naître la croix-bleue qui est une association qui soigne les animaux et notamment à l'époque les chevaux. 50 000 chevaux seront alors soignés. On estime que les chevaux font entre 50 et 100 km par jour, on ne les dentelle jamais et en 1917 ils souffriront d’une pénurie d’avoine. C’est au total 1 880 000 équidés qui partiront au combat et seulement 40% d'entre eux reviendront. Mais cette fois ils ne partiront pas pour des charges de cavalerie, mais ils vont plutôt tirer l’artillerie. La plupart des survivants sont sortis sourds et traumatisés.
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