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Le cheval dans le Nord-Pas-de-Calais, une hippophagie toujours présente

Le cheval a toujours accompagné nos sociétés depuis l’Antiquité, c’est ainsi depuis cette période que l’homme s’est mis à consommer le cheval. Pourtant la pratique deviendra courante et légale en 1866. Même si cette viande restera majoritairement consommée par les classes ouvrières. La consommation de cette viande est cependant toujours entourée d’un grand tabou. En effet, les valeurs du cheval sont souvent aristocratiques et il a un statut spécifique.

Durant l’Antiquité, les premiers freins à cette consommation apparaissent, en effet, le cheval devient un moyen de prestige et les populations grecques et romaines vont se détacher de sa consommation. En Europe du Nord sa consommation est plus courante mais plus opportuniste que réellement intéressée. Ensuite, le Moyen-âge et l’influence de l’Eglise va influencer les populations vers une interdiction de la consommation équine. Jusqu’au tourant de consommation chevaline en 1866, le cheval est une viande consommée en cas de famine ou de guerre mais cela reste un tabou.


Viens ensuite sa légalisation en 1866, elle est due à des crises successives et une recherche d’apport nutritif. La viande de cheval peut ainsi s’avérer aussi protéiques et nutritives qu’un bœuf ou un porc mais en étant moins cher à la vente. L’hippophagie est aussi une réponse plus efficace aux chevaux de réformes. Ce qui en fait une viande privilégiée pour les classes ouvrières ou populaires.

Le Nord-Pas-de-Calais est donc un berceau idéal de consommation en rapport à son passé ouvrier. La région concentre 20% de la consommation de cheval en France. Elle reste la plus consommatrice de France, devant la région grand Est. En effet, on compte 186 boucheries chevalines, 1 200 élevages destinés à la boucherie. En France on consomme 30 000 tonnes de viande de cheval par an. Dans l’élevage, 80% des naissances de chevaux sont destinés à la consommation.

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